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tres bien
Par Anonyme, le 06.01.2025
très joli texte
Par Anonyme, le 03.11.2020
c'est rès beau
Par Anonyme, le 16.06.2020
avec toute cette légèreté mais vers quelle contrée proche ou lointaine la plume va-t-elle nous emporter ?
Par Anonyme, le 15.03.2020
heureuse de retrouver cette jolie plume cette légèreté des mots ...
Par Anonyme, le 15.03.2020
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Date de création : 12.10.2014
Dernière mise à jour :
27.04.2020
437 articles
En une après midi printanière, par dessus l'océan
Le ciel se teinte de nuages aux tons inquiétants
Touche moutarde mêlée à des nuances de vieux rose
Virant au kaki pour se dégrader en gris morose
Puis , un coup de tonnerre, détonnant, retentit
Ébranlant les fenêtres des maisons aux murs crépis
Le vent se lève soudain giflant les falaises de granit
Et dans le ciel obscur, les premiers éclairs crépitent
Le phare s'allume et projette son faisceau de lumière
A travers le rideau de pluie battante, aqueuse barrière
Et maintenant, le ciel n'est plus qu'une cuve bouillonnante
De nuages et de flots furieux dans une noirceur hurlante
Dans le port, les bateaux amarrés se heurtent au quai désert
Les cabines de plage, disloquées, s'envolent dans les airs
Les vagues forment des creux profonds et des pics irréguliers
Et déferlent, déchaînées, en glissant par dessus la jetée
Le vent rugit, effrayant les mouettes et goélands
Les eaux tumultueuses viennent pilonner le ponton branlant,
Se fracassant sur les rochers dans un vacarme assourdissant
Les éclairs lacèrent le ciel au rythme du tonnerre grondant
Au cœur de la tempête, le ciel, anthracite, est furibond
L'océan écume les côtes, engloutit les frêles embarcations
La pluie et les flots violents noient tout sur leurs passages
Avant qu'une éclaircie viennent rendre la nature plus sage
Dans le ciel d'un bleu grisonnant
Quelques fils d'orangé et de violine
Ultimes trace d'un soleil mourant
Qui tombe doucement dans l'étendue saline
A l'horizon, quelques mouettes rieuses s'égosillent
Plongeant dans les vagues pour quelques harengs
Sur les plages, quelques algues brunes s'éparpillent
Quand la mer à marée basse les a laissé en plan
Dans le port, la flottille de petits chalutiers
Attend les marins, ballottée par le vent
Alors que la mer balance sur la jetée
Ses vagues d'écumes effrayant les goélands
Puis vient l'heure de la nuit engloutissant le village
Et les premières lumières éclairent alors les ruelles
Quelques étoiles filantes entre les gros nuages
Disparaissent dans les brumes, écharpes de dentelle
Au loin, sur une île minuscule de rochers acérés
Trône un vieux phare, colosse fouetté par les rugissants
Que les déferlantes ne semblent pas ébranler
Sur son piédestal, il veille ainsi d'un œil clignotant
Alors un à un les petits bateaux sortent en mer
A leurs bords, les pêcheurs préparent à lancer leurs filets
Courageux matelots bravant les flots houleux en colère
Pour ramener au petit jour poissons et crustacés
La mer
La mer balance ses embruns salés
Sa blanche écume s'accrochant aux galets
Ses vagues en rafales s'écrasent sur la jetée,
Aux pieds des sémaphores balayés par les alizés
La mer avance et puis recule, semblant hésiter
Entre l'horizon et la grève, elle est engoncée
Elle se ride, elle se plisse sous la coques des voiliers
Elle ondule, elle s'immisce entre les gros rochers
La mer est calme, étale, paresse et sommeille
Elle vient d'avaler, comme chaque soir, le soleil
Dans son agonie, il a laissé quelques traînées vermeil
Des paillettes d'or, des étoiles semblant tomber du ciel
La mer danse dans sa robe indigo bordée de dentelle
Elle se languit sur les petites plages d'un bel archipel
Lascive, devant l'artiste, elle pose pour devenir aquarelle
Dans un rythme chaloupée, elle fait tanguer les caravelles
Mais la mer, sous ses airs tranquilles, peut être redoutable
La voilà qui tempête, furibonde, déferlant sur le sable
Écumant sa rage violemment contre les falaises friables
Engloutissant équipages et bateaux telle une ogresse insatiable
La mer est amère, libérant son fiel, se rebelle, insoumise
S'associant aux ténèbres, elle gronde et de colère, elle se grise
Dans les ports, les voiles se déchirent et les mats se brisent
Elle cogne les quais, par dessus les digues, elle va à sa guise
La mer se déchaîne montrant au monde sa face la plus vilaine
Dans le chaos assourdissant retentit alors le chant des sirènes
Sur les langues de terre, la lumière des phares est alors vaine
Aux creux des vagues, nul espoir pour les courageux capitaines
Perdu sur les océans, voyez ces bateaux
Leurs voiles blanches gonflées par le vent
Ballottés comme des vieux tonneaux
Quand à l'horizon, venaient le mauvais temps
Fameux trois mats du temps jadis
Coques de bois allant tanguant
Aux ventres chargés d'or et d'épices
Croisant souvent pirates et forbans
Des nefs voguant sur les flots
Bravant les plus furieuses tempêtes
Sur les ponts, vacillants matelots
Ivres de Rhum,chantaient à tue-tête
Galions sillonnant les mers azurs
Pour, de nouveaux mondes,conquérir
Des équipages rêvant d'aventures
Qui, par les sirènes, se laissaient séduire
Ils étaient de grands et beaux vaisseaux
Partant en guerre, armés de canons
Beaucoup finirent aux fond des eaux
Revenants fantômes hantant l'horizon
Sur toiles marines, ces vieux navires
Aux creux des vagues, disparaissaient
Sur les récifs d'exotiques îles nombreux périrent
Ne laissant, sur les plages, que des épaves éventrées
Voyez ces majestueux gréements
Coques de bois et blanches voilures
Amarrés aux ports, ces bâtiments
Ont encore bien fières allures
Sur les flots marines, lune et étoiles se mirent
Dans les criques, les bateaux ont pliés leurs voiles
Les signaux des phares guident au loin les navires
Quelques traînées d'écumes, sur le rivage, s'étalent
Sur les galets, de petites traces de sel
Que les vagues brunes viennent lécher
La mer a mis ses jupons de dentelle
Parfums d'embruns, effluves des marées
La mer se balance indolente, elle va et elle vient
Sous les caresses du vent, elle ondule, se gondole,
Des vagues de dune sur les plages de sable fin
Des vagues qui bercent les barques, les yoles
Autour des îlots, des écharpes de brumes
S'accrochent, se déchirent sur les noirs rochers
Reflets d'or et d'argent sous le clair de lune
Dans le silence, la mer se met alors à chanter
Quand la mer prend des couleurs
Des vagues au gout salé
Le silence n'est qu'une douce rumeur
Qui, sur le sable, vient s'échouer
L'écume s'émousse
Sur la plage usée
Et la mer alors retrousse
Ses jupons de dentelles bleutés
Sur les crètes des lames
Aquarelle de nuances
Quand le soleil enflamme
Les flots en cadence dansent
Un archipel, entre le ciel et l'eau
Dans l'océan indien, un simple îlot
De sable blanc et turquoise mer
Un petit paradis sur notre terre
Mais quand le soleil disparaît
Et que la lune enfin ose se montrer
Voici ce qui se passe toutes les nuits
Féerique phénomène , un tour de magie
Une pluie extra ordinaire
Les étoiles tombent sur la mer
S'échouant dans l'écume sur la plage,
Voilà un magnifique et scintillant rivage
Alors sur le sable, se dessinent peu à peu
Des constellations d'éclats lumineux
Entre les coraux et coquillages naufragés
Voici qu’apparaît Orion et Cassiopée
La voûte céleste est alors à nos pieds
Entre les astres, nous pouvons déambuler
Car tous les soirs, quand la nuit se dévoile
La magie est, à Vaadhoo, la mer aux étoiles
Le vent pousse les nuages
Et soudain le soleil apparaît
Caressant le doux rivage
De ses rayons jaune doré
Quand sous le vent marin
Les vagues se fracassent
S'échappent des embruns
Et l'écume laisse sa trace
Le cri des mouettes
Déchirent le silence
A l'horizon, les goélettes
Sur les flots se balancent
Dans le port endormi
Les voiles des bateaux
Sur les mats, blotties
Attendent les matelots
Sur la plage, éparpillés
Des morceaux de bois tordus
Quelques coquillages nacrés
Que la mer ne voulait plus
Paresseusement, la houle se lève
Au pied du phare, veilleur de nuit
Léchant les rochers sur la grève
Brisant le silence à grand bruit
Le vent pousse les nuages
Et le marcheur solitaire
Laisse sur son passage
Des traces de pas éphémères
Ses vagues l'âme s'effacent
Sous les caresses du vent marin
Et voici un sourire qui prend la place
Des larmes chargées de chagrin
Face à la mer, le soleil est enfin levé
Les mouettes s'agitent autour des bateaux
Les premiers visiteurs se promènent sur la jetée
Il est temps pour le poète d'ancrer le dernier mot
La mer langoureusement danse
Sensuellement se balance
Avec une incroyable nonchalance
La mer parfois se défoule
l'été, envahie par la foule
L'hiver, furieusement elle houle
La mer sous la brise se gondole
Toutes ses vagues folles
Qui vous caressent, vous frôlent
La mer avance, se retire, va et vient
Entre les digues et les plages de sable fin
Au grès du vent, entendez son murmure cristallin
La mer, sur la grève, dépose son écume
Nimbée parfois de vaporeuses brumes
Cachant ses flots salés d'amertume
La mer roule, tangue et glisse
Au gré de sa volonté,de ses caprices
Sur les écueils, elle s'écrase sans supplice
La mer se faufile entre les dunes
S'enfonce dans les jolies lagunes
Écharpe d'argent quand vient la lune
La mer nous offre ses merveilleux trésors
D'îles, de lagons et de vieux ports
Sur elle, veillent phares et autres sémaphores
La mer est parfois reine de cruauté
Sur ses côtes, souvenirs de coques et mats brisés
Dans ses profondeurs, errent les âmes de naufragés
La mer est un surprenant personnage
Parfois rebelle, un peu sauvage
Jamais captive, librement, elle voyage
Galion, navire majestueux et élégant,
Sillonnant, écumant les vastes océans
Dans ses cales, butins et trésors entassés,
Sur le pont, l'équipage, de rhum, se saoulait
Ivre, ignorant la menace qui planait sur eux
La colère divine venue des cieux
Devenant d'un gris obscur, nuages noirs
Vagues se faisant, sur la coque, battoirs
Bientôt les premiers coups de tonnerres
Zébrant le ciel ténébreux, les éclairs
La tempête se lève, les flots se déchainent
Les marins s'accrochent, désespérés aux mats d'artimon et de misaines
Dans un terrible fracas, les voiles se déchirent
Ballotès, les hommes, hurlant, craignaient de périr
Beaucoup d'entre eux, par dessus bord, passaient
Par des murs d'eau, ils étaient emportés
Balayé par de puissantes rafales
Le galion maintenant sans voiles
Etait aux prises avec la mer capricieuse
Coquille convoitée par la dévoreuse
Le Capitaine, à la barre, brayait sur ses hommes effrayés
Priant en secret que son navire ne soit pas avalé
Puis, sans crier gare, le ciel se dévoile
le calme semble revenu, la mer étale
les goélands suivant le sillage à quelques encablures
Oiseaux majestueux à la belle envergure
Qui annonçaient une côte, une île
Où les hommes pourraient prendre asile
Les moussaillons, rescapés, souquaient sur les rames
Las, dépités, sur la mer maintenant calme
Après tant d'efforts, le rivage est atteint
Epuisés, ils rampaient dans les embruns
Des vagues s'écrasant sur les rochers
Ereintés, faces contre le sable mouillé
Abandonnant le navire vacillant dans la baie
Coque meurtrie, mats brisés
Qui contre les écueils venait se fracasser
Résistant une dernière fois avant de sombrer