Thèmes

argent artiste sur mer monde danse coeur

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Divers/clichés instantnés (70)
· Plume/écriture (75)
· Sentiments&Co (16)
· Personnage (28)
· Etat d'âme (37)
· Saison (26)
· Afrique/désert (9)
· Jeux interdits... aux non-avertis (14)
· Nature (26)
· Le Temps/L'histoire/Les souvenirs (21)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· L'amour est une flamme
· Les jambes des femmes
· Plaisir d'écrire
· Le loup solitaire
· L'homme bleu

· Le bouton de rose
· Ma plume à facettes
· Une petite rue de Grèce
· Pluie d'automne
· Sous le soleil d'Afrique
· Et le temps court, et le temps passe
· Acrostiche
· Pégase
· Mon ami le silence
· Ecrire sous la pluie

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 12.10.2014
Dernière mise à jour : 27.04.2020
437 articles


La mer

Publié le 26/09/2017 à 17:42 par misslaeti Tags : artiste sur mer monde danse
La mer

La mer

 

La mer balance ses embruns salés

Sa blanche écume s'accrochant aux galets

Ses vagues en rafales s'écrasent sur la jetée,

Aux pieds des sémaphores balayés par les alizés

 

La mer avance et puis recule, semblant hésiter

Entre l'horizon et la grève, elle est engoncée

Elle se ride, elle se plisse sous la coques des voiliers

Elle ondule, elle s'immisce entre les gros rochers

 

La mer est calme, étale, paresse et sommeille

Elle vient d'avaler, comme chaque soir, le soleil

Dans son agonie, il a laissé quelques traînées vermeil

Des paillettes d'or, des étoiles semblant tomber du ciel

 

La mer danse dans sa robe indigo bordée de dentelle

Elle se languit sur les petites plages d'un bel archipel

Lascive, devant l'artiste, elle pose pour devenir aquarelle

Dans un rythme chaloupée, elle fait tanguer les caravelles

 

Mais la mer, sous ses airs tranquilles, peut être redoutable

La voilà qui tempête, furibonde, déferlant sur le sable

Écumant sa rage violemment contre les falaises friables

Engloutissant équipages et bateaux telle une ogresse insatiable

 

La mer est amère, libérant son fiel, se rebelle, insoumise

S'associant aux ténèbres, elle gronde et de colère, elle se grise

Dans les ports, les voiles se déchirent et les mats se brisent

Elle cogne les quais, par dessus les digues, elle va à sa guise

 

La mer se déchaîne montrant au monde sa face la plus vilaine

Dans le chaos assourdissant retentit alors le chant des sirènes

Sur les langues de terre, la lumière des phares est alors vaine

Aux creux des vagues, nul espoir pour les courageux capitaines